My Homepage

Eglese catolique et nazism #5

supérieurs et en peuples inférieurs, l'antijudaïsme catholique traditionnel repose sur certaines conceptions théologiques élaborées dans les trois premiers siècles du christianisme. Les églises chrétiennes ont généralement toujours accepté des juifs convertis sans tenir compte de leur origine raciale[42]. Dans les années 1870, aiguillonnée par le fait que nombre de juifs connus participaient au mouvement anticatholique du kulturkampf, le Parti du Centre, catholique avait lancé une vigoureuse campagne antisémite au cours de l'été 1875. De cette époque, les catholiques allemands conservent une hostilité vis-à-vis du Libéralisme juif[43] mais ils ne cultivent pas l'antisémitisme racial, tel qu'il a pu se développer chez des catholiques autrichiens comme Karl Lueger et qui sera l'un des fondements de l'idéologie nazie. Karl Marx étant d'ascendance juive tout comme le révolutionnaire communiste Karl Liebknecht, l'hostilité viscérale de l'Église vis-à-vis du communisme a pu rejaillir également sur les juifs. Ainsi, dans le Handbuch de Mgr Gröber publié en 1937, le marxisme est-il défini comme « le socialisme matérialiste fondé, à l'origine, par le juif Karl Marx », et le bolchevisme comme « un despotisme d'État, asiate, en réalité au service d'un groupe de terroristes menés par les Juifs »[44].

L'antisémitisme raciste est un élément de la doctrine nazie qui ne cesse de s'affirmer entre 1920 et 1945. Selon Raul Hilberg, une fois que les nazis sont au pouvoir, à partir de 1933, ils vont mener de 1933 à 1940 une politique de persécution des juifs visant plus où moins à les inciter à l'émigration, et une politique d'annihilation, de 1941 à 1945[45].

De 1920 à 1933, les catholiques, clercs ou laïcs qui luttent contre la montée de l'antisémitisme sont très peu nombreux[46]. Une association comme le Verein für die Abwehr der Antisemitismus qui regroupe chrétiens et juifs pour lutter contre l'antisémitisme ne compte que deux prêtres catholiques dans son comité de patronage. Si les évêques allemands dénonce dans la doctrine nazie la glorification de la race et du sang, ils ne s'expriment pratiquement pas sur la propagande antisémite et les violences qu'elle engendre[47].

Le 2 avril 1928, le Saint Office publie un décret dans lequel il condamne l'antisémitisme, défini comme « haine contre le peuple de Dieu », et renouvelle la volonté du Saint Siège de protéger le peuple juif contre l'« oppression injuste »[48] :

« ...comme il réprouve toutes les haines et les animosités entre les peuples, le Saint-Siège condamne résolument la haine contre un peuple déjà élu par Dieu, haine qu'aujourd'hui on désigne communément sous le nom d'"antisémitisme" »

À partir de 1933, les violences physiques auxquelles les SA se livraient sur les juifs cèdent peu à peu le pas à des mesures plus bureaucratiques: des lois d'exclusion interdisent aux juifs d'exercer un emploi dans la fonction publique et dans un certain nombre de professions parapubliques et culturelles. En septembre 1935, les lois de Nüremberg interdisent les mariages entre juifs et Aryens. Dans les années qui suivent, une série de mesures visent à exproprier les juifs et à les spolier de plus en plus durement[49]. Le 9 novembre 1938, la Nuit de Cristal marque une reprise des agressions physiques et le commencement de la déportation: 20 000 juifs sont internés dans des camps de concentration comme Dachau.

Pendant cette période, de 1933 à 1939, certains évêques catholiques se montrent complaisants vis-à-vis des valeurs de la race. on peut ainsi lire dans le Handbuch de Mgr Gröber : « Chaque peuple est en lui même responsable de la réussite de son existence, et l'apport d'un sang totalement étranger représentera toujours un risque pour la nation qui a prouvé sa valeur historique. C'est pourquoi, on ne peut refuser à aucun peuple le droit de maintenir la pureté de son origine raciale et de prendre des garanties dans ce but. La religion chrétienne demande simplement que les moyens utilisés ne pêchent pas contre la loi morale et la justice naturelle. » [50]

Au cours de l'été 1934, un journal social-démocrate de Prague publie le texte d'un sermon contre la haine raciale attribué au cardinal Faulhaber qui ne l'avait en fait jamais prononcé. Dans une mise au point, le secrétaire du cardinal expliquait que dans ses sermons prononcés à l'occasion de l'Avent, « le Cardinal avait défendu l'Ancien Testament des Enfants d'Israël, mais n'avait pas pris position en ce qui concerne l'actuelle question juive. » C'est qu'en effet l'Église prend des positions relativement ferme concernant la fidélité à l'Ancien Testament c'est-à-dire la Bible des juifs, que des nazis comme Rosenberg attaquent violemment. Elle est ferme également sur la « non-aryanité » du Christ, mais elle ne fait pas de la défense des Juifs opprimés un cheval de bataille[51].

La question des juifs convertis et des Mischlinge catholiques sera la source de conflits récurrents entre l'Église catholique et le pouvoir. Mischlinge est le nom donné à ceux que les nazis considèrent d'un point de vue racial comme des « demi-juifs » ou « quart-juifs ». D'après un recensement de 1939, il y a environ 72 000 Mischlinge au premier degré (2 grands-parents juifs) et quelque 39 000 Mischlinge au second degré (un seul grand-parent juif) [52]. Ces personnes sont souvent des catholiques : dans le courant du XIXe siècle, un nombre appréciable de juifs s'étaient convertis au christianisme, et dans pratiquement tous les cas, il s'agissait du catholicisme. Il y a donc beaucoup de catholiques ayant un juif parmi leurs ancêtre. Les évêques cherchent à protéger ces catholiques avec des origines juives. En 1937, l'Église oppose ainsi un refus à la demande du ministère des Affaires ecclésiastiques de consulter les dossiers diocésains concernant les conversions et les mariages mixtes. Deux associations catholiques s'occupent spécifiquement des convertis et des catholiques non aryens : le St Raphaelsverein et le Paulus Bund. En 1938, le St Raphaelsverein permet l'émigration de 1850 d'entre eux.

Des catholiques soutiennent les Juifs sans lien avec le catholicisme. Ce sont des exceptions. Après la nuit de Cristal, le doyen de la cathédrale de Berlin, Bernhard Lichtenberg décide de prier publiquement pour les juifs à chaque prière du soir. En 1941, il proteste également contre l'euthanasie. Il est condamné à deux ans de prison, et à sa sortie, la Gestapo le dirige sur Dachau. Il meurt pendant le voyage.

Le 1er septembre 1941, le port de l'étoile juive qui était déjà en vigueur en Pologne devient obligatoire en Allemagne. Cette mesure concerne aussi les Juifs convertis au catholicisme après 1935. Les non-Aryens mariés à un conjoint aryen sont dispensés du port de l'étoile. Faut-il prévoir dans les églises des bancs spéciaux pour les juifs ? Dans une lettre à ses confrères datée du 17 septembre, le cardinal Bertram conseille d'éviter les « mesures précipitées qui pourraient blesser les juifs »[53]. Les évêques de Berlin interviennent, en vain, auprès de la Gestapo pour dispenser les Juifs catholiques de porter l'étoile.

Les déportations massives de Juifs allemands vers l'est commencent le 15 octobre 1941. Les catholiques non-aryens ne sont pas épargnés, contrairement à de vagues promesses qui avaient été faites. Les évêques interviennent encore pour que des prêtres et des religieuses non-aryens puissent se porter volontaires pour accompagner les déportés pour célébrer des offices et faire le catéchisme aux enfants. Mais bien vite, des informations sur le sort qui attend les Juifs déportés remontent jusqu'aux évêques en même temps que les soldats qui reviennent du front russe racontent les atrocités dont ils ont été témoins : des civils juifs sont tués par milliers à la mitrailleuse. En août 1942, un officier nazi, Kurt Gerstein tente d'alerter le nonce apostolique, Mgr Orsenigo sur les faits dont il a été témoin dans les premiers camps d'extermination. Comme le nonce refuse de le recevoir, il raconte son histoire au conseiller juridique de Mgr Preysing, évêque de Berlin[54]. Les évêques ont d'autres informateurs issus de l'armée ou de l'administration.

En 1942, on trouve encore dans le Reich plus de 150 000 Mischlinge ou non-Aryens mariés à des Aryens, qui ne sont pas tenus de porter l'étoile jaune, mais en mars, il est décidé que les mariages interraciaux doivent être dissous. Au nom des évêques allemands, Mgr Bertram proteste auprès du ministère des Affaires ecclésiastique. En février 1943, la Gestapo s'empare à Berlin de plusieurs milliers de Juifs catholiques mariés à des Aryennes. Les épouses aryennes suivent leurs maris jusqu'à leur lieu de détention et les réclament en hurlant pendant des heures. La Gestapo cède[55]. En cas de promulgation du décret cassant les mariages interraciaux, les évêques avaient prévu de faire lire une déclaration dans toutes les églises pour rappeler l'indissolubilité du mariage. Le décret est finalement ajourné. Au cours de toutes les interventions qu'ils font auprès des autorités pour protéger les juifs chrétiens et les Mischlinge, les évêques n'abordent pas le sujet des juifs non-chrétiens. Ils font bien quelques déclarations contestant les injustices dont sont victimes les races étrangères, mais ces déclarations sont conçues dans un langage très général[56]. De même, il n'y a en Allemagne qu'une poignée de Juifs cachés par le clergé[57].

Accommodements et résistances[modifier |

modifier le code]

Pendant toute la période nazie, l'Église catholique d'Allemagne a pu subsister en tant qu'institution indépendante, avec des évêques qui pouvaient communiquer librement entre eux et avec les échelons inférieurs du clergé, et des fidèles qui pouvaient se rendre à peu près librement dans les églises. Les interventions et les lettres pastorales des évêques ont de ce fait été archivées de façon tout à fait correcte et forment un corpus d'où l'on peut dégager de grandes lignes : depuis le début de la prise du pouvoir par les nazis et le concordat qui a suivi, l'Église est en négociation permanente avec les autorités pour défendre le concordat, c'est-à-dire l'indépendance de l'Église dans le domaine religieux, en échange de quoi, elle ne conteste pas le gouvernement en place et soutient, par patriotisme, ses orientations nationalistes jusque dans la folie de la Seconde Guerre mondiale. Concernant les aspects moraux, elle a su s'opposer vigoureusement dans l'affaire de l'eugénisme. Elle est restée presque muette vis-à-vis la persécution et l'extermination des juifs, tout en défendant avec quelque succès les « non-Aryens » catholiques (comme le succès de Mgr von Galen, évêque de Munster et Mgr von Preysing, évêque de Berlin contre le Programme Aktion T4).

Cet accommodement a pu être taxé de « capitulation ». Aucun élément ne permet d'imputer cette attitude aux seuls évêques : Comme le note Lewy, aucun dirigeant, qu'il soit laïc ou ecclésiastique ne peut à la fois s'opposer longtemps aux valeurs, aux modes de pensée adoptés par le groupe qu'il dirige et s'attendre à conserver son poste de direction et son influence[58] et il cite à ce propos Carl Amery « La capitulation fut non pas le fait de évêques, des prélats du parti du Centre ou des Monsignori, mais le fait du juste milieu du catholicisme allemand » [59]

L'épiscopat allemand a fait au cours de la guerre des déclarations critiquant les injustices dont les races étrangères sont victimes. Ainsi, en décembre 1942, Joseph Frings, nouvel archevêque de Cologne rappelle dans une lettre pastorale que tous les hommes ont droit à la vie, à la liberté, à la propriété et au mariage et il souligne que ces droits ne peuvent être refusés « à ceux qui ne sont pas de notre sang »[60]. D'autres déclarations similaires sont faites mais ces déclarations conçues en termes très généraux n'ont guère d'impact sur le programme d'extermination des juifs perpétré par un Reich Grand Allemand qui, avec l'annexion de l'Autriche et de la Bohème-Moravie, est constitué d'une population dont 43,1 % est de confession catholique. Au sein même des SS, le pourcentage des catholiques est de 22,7 %[60].

Malgré la répression féroce qui s'exerçait sur les opposants, il y a eu une Résistance allemande au nazisme, au sein de laquelle on compte beaucoup de catholiques. Guenter Lewy note que non seulement les évêques n'ont jamais encouragé la Résistance, mais ils l'ont toujours condamnée[61]. Jusqu'à la chute du nazisme, ils clament que le gouvernement du Führer Hitler est l'autorité légitime auquel chacun doit obéissance[61].

Dans leur système concentrationnaire, les nazis rassemblèrent peu à peu, à Dachau, tous les prêtres arrêtés. Ils étaient emprisonnés dans un certain nombre de baraquements connus sous le nom de « baraque des prêtres ». 447 prêtres allemands transitèrent par Dachau, 94 y moururent. Sans doute tous n'étaient-ils pas des Résistants et avaient pu être arrêtés pour de simples propos imprudents, comme par exemple Karl Leisner. Ce nombre montre quand même que pour un certain nombre de catholiques courageux l'accommodement avait des limites.

La baraque des prêtres à Dachau : statistiques par nationalité

 

Nationalité

 

Nombre total

 

Relâchés pendant leur détention au camp

 

Transférés dans d'autres camps ou devant les tribunaux

 

Libérés le 29/4/45

 

Décédés

Belges

46

1

3

33

9

Allemands

447

208

100

45

94

Français

156

5

4

137

10

Hollandais

63

10

0

36

17

Italiens

28

0

1

26

1

Polonais

1780

78

4

830

868

Yougoslaves

50

2

6

38

4

Tchèques

109

1

10

74

24

Total

2720

314

132

1240

1034

Statistiques établies d'après les documents trouvés au camp. Les Autrichiens sont comptés comme Allemands[62].

Catholiques 2579, Protestants, 109, Orthodoxes grecs 22

Parmi les catholiques qui participèrent aux groupes de Résistance, on peut citer les jésuites Augustinus Rösch et Alfred Delp, les syndicalistes Bernhardt Letterhaus et Jakob Kaiser. Parmi les prêtres réfractaires Josef Metzger, Alfons Maria Washmann et Josef Losch, tous les trois exécutés. Le père Franz Reinisch objecteur de conscience, a été lui aussi exécuté, et le doyen Lichtenberg qui priait chaque soir pour les juifs est mort dans le train qui l'emmenait à Dachau.

Notes et références[modifier |

modifier le code]

1. Catholicisme et Protestantisme en Allemagne

2. Guenter Lewy, L'Église catholique et l'Allemagne nazie, Stock, 1965, p. 27.

3.a, b, c, d et e Lewy, p. 20-26

4. Erik Tängerstad, recension de Eugenio Xammar, « El huevo de la serpiente: Crónicas desde Alemania (1922-1924) », Barcelona: Acantilado, 2005, A Contemporary Catalan View of Germany in the 1920s and 1930s, H-Net Reviews, mars 2007, consulté le 15 avril 2008

5. Lewy se réfère au Protokoll der Verhandlungen der Fuldaer Bischofsconferenz vom 3bis zum 5. August 1931, appendice 3, p. 24. Il ajoute qu'aucun procès-verbal n'indique comment vota chaque évêque

6. Lewy, p. 28

7. Cette formule avait été originellement employée par Mgr Buchberger, évêque de Ratisbonne, à propos du socialisme

8.a et b Lewy, p. 30

9. Encyclique Mit brennender Sorge, 1937

10.                Lewy, p.36

11.                Hjalmar Schacht, My first Seventy Years, Londres, 1955, p.358

12.                Frank J. Coppa, Politics and the Papacy in the Modern World, Praeger, juin 2008, (ISBN 978-0275990299), p. 102

13.                Lewy, p. 91-106

14.                Lewy, p.92-93

15.                Lewy, p. 95

16.                Lewy, p. 94

17.                textes_gratuits_complets_des_encycliques_des_papes

18.                Lewy, p. 97 Faulhaber p. n'avait pas le pouvoir de lever l'interdiction, mais il promet d'intervenir auprès du Vatican

19.               

 

La Résistance allemande contre Hitler, 1933 - 1945, Barbara Koehn

20.                Lewy, p.120

21.                Arnaldo Momigliano, « The Disadvantages of monotheism for a universal state » in « Ottavo Contributo alla Storia degli Studi Classici e del Mondo Antico », Ed. di Storia e Letteratura, 1987, (ISBN 9788887114201) p.323

22.                De Pacelli à Bergen, 30 avril 1937, Documents on German Policy, série D, vol.I

23.                des Extraits du syllabus: les thèses à réfuter sur le site Les bons docs

24.                Philippe Chenaux, Pie XII, diplomate et pasteur, Éditions du Cerf, 2003, p. 275

25.                Rapport de la Zentralstelle für kirliche Statistik, Cologne, 1944, recopiés dans Lewy, p. 323

26.               

 

Martinus-Blatt n°38, 17 septembre 1939, cité par Lewy, p. 199

27.                Lewy, p. 215

28.                Goebbels écrit dans son journal : « 11 juillet 1941 - C'est une honte de devoir constater que le clergé catholique ouvre moralement la voie à l'ennemi, avec la lettre pastorale qui a été lue dimanche dernier dans toutes les églises catholiques. Comme nous avons pu le constater jusqu'ici, le clergé tente une première percée avec cette lettre pastorale, avant d'attendre notre réaction et d'en tirer les conséquences pour l'avenir […] C'est dans un autre domaine que nous allons présenter la facture au clergé catholique. Nous interdisons ses revues, nous refusons les quantités de papier et les ouvriers nécessaires à la publication de ses livres, et nous le privons ainsi, peu à peu, de tout impact. »
« 12 août 1941 – Je reçois chaque jour de nouveaux documents prouvant que la dernière lettre pastorale de l'Église catholique a eu des effets pratiquement dévastateurs aux États-Unis. Ces traîtres de l'Internationale noire mériteraient qu'on leur dépose la tête devant les pieds. »
Joseph Goebbels, Journal, Édition Tallandier

29.                cf. infra.

30.                Sermon du 20 juillet 1941, in Portmann, Kardinal von Galen, p. 44

31.                Adolf Hitler, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Flammarion, 1954, 28 août 1942, p. 297

32.                Lewy, p. 203

33.                Compte-rendu de Faulhaber, 5 novembre 1936, cité par Lewy, p. 207

34.                Lewy p. 208-209

35.                Lewy, p. 211

36.                Gordon Zahn, German Catholics and Hitler Wars, New York, 1962

37.                (de) Franz Reinisch

38.                Lewy, p. 205

39.               

 

Völkischer Beobachter, n°181, 7 août 1929, cité par Ingbert Naab, Ist Hitler ein Christ, Munich, 1931

40.                Lewy, p. 229

41.                Lewy, p.231

42.                Lewy, p. 231-232

43.                Lewy, p.235

44.                Lewy, p. 240-241

45.                Raul Hilberg, La Destruction des Juifs d'Europe, Folio Gallimard, 2006, tome 1, p.102

46.                Lewy, p. 237

47.                Lewy, p. 238

48.                Décret du Saint Office du 25 mars 1928 in Acta Apostolicae Sedis du 2 avril 1928, traduit en anglais par Manuela Consonni, « The Church and the memory of the Shoah : The Catholic press in Italy, 1945-1947 » in Eli Lederhendler (dir.) « Jews, Catholics, And the Burden of History », « annual Studies in Contemporary Jewry » vol XXI, Oxford University Press 2006, p.34

49.                Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe, Folio Gallimard, 2006, Tome 1, p.114-274

50.                Gröber, article Rasse in Handbuch der religiösen Gegenwarsfragen, 1937 p. 536

51.                Lewy, p.240-244

52.                D. Bankier, Holocaust and Genocide Studies, vol. 3, N°1 (1988), p. 1-20.

53.                Lewy, p. 247

54.                Lewy, p. 249

55.                Lewy, p. 250

56.                Lewy, p. 252

57.                Lewy, p. 255

58.                Lewy, p.88

59.                Carl Amery, Die Kapitulation oder Deutscher Katholizismus heute, Reinbek bei Hamburg, 1963, p.32

60.                a et b Lewy, p. 252-253

61.                a et b Lewy, p.266-267

62.                Le Camp de concentration de Dachau 1933-45, Comité international de Dachau

 

This website was created for free with Own-Free-Website.com. Would you also like to have your own website?
Sign up for free